Je poursuis Godard, un peu mécaniquement. Le procédé du dictionnaire n’est pas inintéressant, mais Douin est un journaliste et il écrit comme un journaliste (à prétention d’écrivain) : j’y retrouve les mêmes tics d’écriture, les mêmes maladresses, les mêmes erreurs de grammaire ou autres que chez ses confrères de L’Immonde. Pas de doute, ils ont tous eu le même professeur qui doit s’imaginer qu’il suffit de rompre les phrases pour avoir du style. Et puis, je n’ai toujours pas compris pourquoi je m’acharne à lire cette nouvelle biographie de Godard où je retrouve ce que j’ai lu dans les précédentes et que je sais déjà. C’est comme si je voulais à tout prix ne rien oublier…

 

29 décembre 2010