Bribes de rêves : Samuel décédé, puis recherche d’un code pour je ne sais plus quoi… Mal fichu ce matin, le corps en compote, engourdi, comme disloqué. Hier soir, palpitations de nouveau, il va peut-être falloir que j’augmente le traitement ; ou alors, faute d’Humbert, aller voir mon médecin d’ici – mais il ne m’inspire pas confiance… J’ai entamé Les Déferlantes et dès la première page, j’ai été agacé : ruptures de phrase incessantes, style moderne (aujourd’hui devenu classique, classique d’un temps, d’une époque ; à présent, tout le monde écrit de cette manière), on dirait une caricature, un mélange de Ramuz et de Duras ; mais Ramuz, c’était il y a un siècle, et Ramuz était habité. Et il y en a pour cent cinquante pages, je vais renoncer, de la même manière que, dès le départ, j’ai renoncé à prendre des notes (et à en donner), il y en aurait dix par page. Pour parfaire, l’histoire qui se profile ne m’intéresse pas… C’est drôle, je n’ai pas le souvenir de cette écriture outrée, artificielle, heurtée, rébarbative…
9 juillet 2022