Littéralement : « Les doctrines de la transsubstantiation, du purgatoire, de la puissance et de l’autorité du pape, du mérite de l’ouvrage humain, […] du pouvoir du curé d’absoudre les péchés, de la vénération des saints quoique avec douleia, comme ils l’appellent, et non avec latreia, et de la Vierge Marie plus vénérée que ne le sont les saints, qu’ils appellent uperdouleia […]. »
J’ai évidemment beaucoup perdu de mon grec (à quoi toutes ces années ont-elles donc servi ?) et j’ai un doute. douleia, est-ce « esclavage » (d’où le « doulos ») ? Je n’ai pas souvenir de latreia... J’ai raison pour le premier (qui est aussi « soumission ») et j’ignorais tout du deuxième : « service de gens à gages, mercenaires », puis « service d’un dieu, culte ». Je ne trouve pas le troisième, mais il peut se déduire facilement : « soumission à l’extrême ». Y a-t-il un correspondant (et, en l’occurrence, est-ce le véritable sens ?). J’ai un doute quant au « they » de « they call it ». Gage se demande dans quelle mesure il peut et doit appliquer, dans ces régions si éloignées de Rome, les préceptes, « doctrines » et dogmes de l’église catholique qu’il énumère. Sont-ce les ecclésiastiques de Rome, les gens d’Amérique Centrale ou est-ce un « ils » à valeur de « on » ?