J’ai achevé Gage (encore qu’il y ait un ou deux appendices). Je ne sais toujours pas pourquoi, tout à coup, après deux cents pages et quelques années d’arrêt, je me suis tout à coup passionné pour lui (peut-être parce que ça vire au récit : sa décision de s’enfuir incognito pour regagner son pays natal, sa traversée d’une partie de l’Amérique Centrale pour embarquer en sécurité, puis le voyage de retour). J’imagine bien « traduire » ce texte-là (traduction qui serait plutôt de l’ordre de l’adaptation si je considère cet anglais du XVIIe siècle, pas très bien écrit de surcroît, si j’en crois la note 1 de la page 151 au sujet du chapitre 12 (consacré au chocolat) que l’éditeur a conservé tel que Gage l’avait écrit pour donner une idée de son style « fairly typical of all but the best writers of his period » « qui n’est en rien comparable à celui des meilleurs écrivains de son époque »…

 

4 février 2018