Entamé ce matin. Ça commence fort : rythme frénétique, exubérance et profusion du vocabulaire, débride du ton et du style. Ça part de tous les côtés et il y en a comme ça pour six cents pages. Dommage que je me sente un peu détaché de la lecture (sans être attaché à quoi que ce soit d'autre, d'ailleurs, et c'est inquiétant : est-ce que je me transformerais légume ?). Je ne peux lui accorder toute l'attention qu'il mérite (mais il y a un peu de fatigue aussi, celle qui va m'obliger sous peu à aller me coucher, ou du moins à m'étendre).
17 décembre 1990 (dans une lettre à Marcel)