Grudzien, 1.
p. 101 « Combien de fois me
suis-je demandé, en sortant d'un concert plutôt difficile,
ceque pouvaient avoir compris ces amateurs prodigues en
applaudissements quand moi, qui ai l'oreille et l'esprit plus
déliés en ces matières, je quittais la salle en n'emportant
rien de plus qu'une impression de méli-mélo. »
Je ne suis pas mécontent de m'apercevoir qu'il existe tout de
même quelques personnes qui ne cèdent pas à l'éblouissement, à
l'esbroufe du concert et de la musique en général. Quoique
G. parle un peu trop facilement de Beethoven, Mozart, et
consorts,
les pâles fossiles d'une structure caduque (mais c'est écrit en
1962, à une époque où la déflagration générale et totale de
la musique n'avait pas encore eu lieu Johnny illisible
et Beatles balbutiaient).
122 « un cadeau d'Ada », voilà qui me ramène encore du côté de Nabokov et ne fait qu'entretenir la confusion que je ne parviens toujours pas à dissiper.
126 « Mais les artistes
purs poètes, romanciers
[...]. »
Un romancier n'est certes pas un artiste ; tout au plus un
compositeur d'histoire.
En 1962, en Argentine,
le Pen Club (!) avec Butor et Robbe-Grillet, déjà...