J’ai achevé Sarinagara à la même terrasse où désormais on m’apporte mon café. J’ai envie de ne rien dire d’autre que c’est magnifique. Je suis dans cette brume délicieuse, poignante et rare qui n’a que faire de quelque qualificatif que ce soit, et que ce texte saisissant se termine à Kôbe achève de me remuer. (Stupidement, j’attendais des détails, des mentions de lieux traversés, comme si je n’avais pas compris qu’il n’y avait d’autre lieu que lui-même. À l’inverse, Roubaix-Kôbe n’est fait que de détails. Je m’étais demandé si ce n’était pas trop ; m’étais aussi demandé si je ne devais pas m’en tenir strictement aux notes prises durant ce séjour et non les accommoder, les développer, les parer de réflexions ultérieures. Aujourd’hui, je ne sais pas...)

 

4 août 2006