Je suis rentré dans la nuit, j’étais chez Mia. Fête. César, Rose, Vital, Opportune, Humbert, Marine, Doriane, Antek, Eusèbe (méconnaissable avec ses nouvelles dents ; on dirait un petit vieux à la retraite) et quelques inconnus. Beaucoup de monde dans un petit espace, beaucoup de bruit, beaucoup de fumée – je m’en suis tenu à mon plan sans la moindre difficulté. Un grand cercle, la table, les femmes ensemble, les hommes autour de la table, c’est assez pitoyable dans le fond (reproduction d’une image ancestrale : les femmes qui papotent dans leur coin, les hommes qui fument, boivent et rigolent – la différence, c’est qu’aujourd’hui, les femmes boivent et fument aussi ; la prochaine fois, je me mets avec les femmes). J’ai rapidement trouvé ma place à la table, ne l’ai pas quittée de la soirée. J’ai beaucoup parlé avec Humbert, César a vite été saoul, comme souvent. Mia irradiait ; elle était manifestement heureuse que cette soirée soit une réussite. Je lui ai offert Sarinagara, j’espère que j’ai fait le bon choix. En tout cas, c’était une bonne décision : l’offrir plutôt que de le vendre (et à elle, en particulier)...
18 janvier 2015