« Je ne connais personne en France pour qui Tôkyô ne soit synonyme d’enfer. » Si, moi. Même dans la gare de Shinjuku, par laquelle transitent près de trois millions de personnes chaque jour, je n’ai pas eu l’impression de foule. J’en ai été stupéfait ; jamais au Japon, que ce soit à Kôbe, à Kyoto, à Hiroshima ou à Tokyo, je n’ai eu l’impression de foule, alors que j’y suis si sensible et que la multitude m’oppresse et m’effraie ; ça reste pour moi un mystère (mais je me demande dans quelle mesure ce n’est pas lié à l’indulgence – « indulgence » n’est pas le terme ; je vais y réfléchir)...