Demain, c’est
l’anniversaire d’Apollos, c’est Léo qui vient de me
l’apprendre. Il se charge du champagne, moi du livre : La parole
baroque (oui, encore). J’en ai
profité pour faire un tour chez Kili où je me suis laissé tenter par un
Fleisher, Les mots dits. L’antipathie qu’il m’inspire
(purement viscérale et pour l’heure, nullement fondée, et c’est de
l’homme que je parle) ne doit pas empêcher l’approche de ses
textes, ne serait-ce qu’au nom de la levée de cette antipathie ;
quoique cela commence mal à en juger d’après la première phrase que je
lis en introduction au texte proprement dit : « Parfois, j’aime
imaginer que mon œuvre (qu’on me pardonne ce grand mot)
[…]. »
12 février 2002