Je viens d’emballer l’un des Lire c’est Partir acheté aux puces ce matin. À ma gauche, l’ACER se charge (j’ai de nouveau des problèmes de connexion avec le mien). À ma droite, une trouvaille étonnante. En fin d’après-midi, Éléonore m’avait proposé de sortir marcher un peu. Nous sommes allés dans le centre par les Tintelleries et la rue Faidherbe (j’avais mon blouson et mon écharpe, je grelottais ; toute la ville est prise par la brume de mer et j’imagine que c’est la raison pour laquelle il faisait si frais – quinze degrés dans le jardin). Elle est entrée chez Ding Fring, je l’ai suivie en rechignant, mais il y avait quelques livres que j’ai passés en revue tandis qu’elle farfouillait dans les vêtements et les tissus (pour finir par en tirer un rideau ajouré qui allait faire office de filet contre les oiseaux qui viennent bouffer les fraises). Il n’y avait pas grand-chose, mais après vérification sur mon portable, j’en ai acheté trois ou quatre. En face se trouvait « La magie du destock », tout un programme. Je l’y ai suivie en bougonnant, mais, après du cirage, du shampooing, des paquets de chips, je suis tombé sur un ou deux étagères de livres dont un curieux Lettres d’Orient de Flaubert chez une non moins curieuse maison d’édition nommée Macha (et, dans le rayon des DVD, un coffret consacré à Frank Martin ; deux DVD, des interviews, vingt-six « œuvres », je l’ai emporté, suis curieux de voir ça)