Minuit. Un troisième cachet, cinq cigarettes. On dirait que ça passe. J’ai regardé Flandres. Cela faisait des mois que je repoussais car il a la réputation d’être dur. Je ne trouve pas. C’est sec, glacé, mais pas dur. Cela m’a amené à cette heure-ci. Je viens de terminer le 18 janvier de Mai, suis toujours à jour. Il me reste une quarantaine de pages avant de terminer Eco. Je me demandais en cours de lecture ce qui m’avait déplu dans le film. J’ai en partie la réponse : l’épisode de Bernardo Gui et des inquisiteurs s’arrête à la confession de Remigio. Tout ce qui concerne ensuite la fille et Salvatore n’existe pas dans le texte, dont le bûcher final. Les inquisiteurs les emmènent avec eux… Bref, Annaud a cédé au spectaculaire de crainte, sans doute, que la fidélité à l’intrigue originale ennuie le spectateur. (J’ai toujours mes palpitations, me suis acheté du café décaféiné. C’est parfaitement dégueulasse, mais ça me rassure et m’aide à lire...)
18 janvier 2012