Plus qu'une nouvelle de ce recueil dont je n'ai pas grand-chose à dire. Rien d'extraordinaire, très classique, ou peut-être juste celle de Thomas Hardy et une autre, très curieuse, de Lawrence. Sinon, et malgré les noms illustres qui s'y trouvent Huxley, Wodehouse, Forster, Wells, Maugham , c'est assez décevant. Je ne suis pas sûr de lire la dernière... J'ai relevé deux réflexions. La première dans une nouvelle de Huxley (pas si mal du reste) : un homme important fait rechercher un peintre oublié de tous, près d'être centenaire et qui vit dans la misère la plus totale. Il veut lui faire repeindre des fresques dans sa galerie particulière. L'investigateur le retrouve, mais informe le commanditaire qu'il ne peint plus. Ledit commanditaire s'exclame : « De quel droit continue-t-il à exister s'il ne peint plus ? Après tout, il n'y a que cela qui justifie sa place au soleil. » La seconde renoue avec mon éternelle, mais très actuelle obsession, dans le même texte : « C'est étrange que chaque jour séparément soit si long et que tant de jours ensemble ne durent pas plus d'une heure. »
15 février 1990