« Tutte le guerre di religione che hanno insanguinato il mondo per secoli sono nate da adesioni passionali a contrapposizioni semplicistiche, come Noi e gli Altri, buoni e cattivi, bianchi e neri. Se la cultura occidentale si è dimostrata feconda [...], è anche perchè si è sforzata di “ sciogliere ”, alla luce dell'indagine et dello spirito critico, le semplificazioni dannose. Naturalmente non lo ha fatto sempre, perchè appartengono alla storia della cultura occidentale anche Hitler, che bruciava i libri, condannava l’arte “degenerata”, uccideva gli appartenanti alle razze inferiori, o il fascismo che mi insegnava a scuola a recitare “Dio stramaledica gli inglesi” perché erano “il popolo dei cinque pasti” e dunque dei ghiottoni inferiori all’italiano parco et spartano. »

« Toutes les guerres de religion qui ont ensanglanté le monde depuis des siècles sont nées d’adhésions passionnées à des oppositions, telles que Nous et les Autres, les bons et les mauvais, les blancs et les noirs. Si la culture occidentale s’est montrée féconde [...], c’est aussi parce qu’elle s’est efforcée de “ dissoudre ”, à la lumière de l’investigation et de l’esprit critique, les simplifications nuisibles. Naturellement, elle ne l’a pas toujours fait, car appartiennent aussi à l’histoire de la culture occidentale Hitler, qui brûlait les livres, condamnait l’art “ dégénéré ”, tuait les appartenants aux races inférieures, ou le fascisme qui, à l’école, m’apprenait à réciter “ Dieu maudit les Anglais ” parce qu’ils étaient le “ peuple aux cinq repas ” et donc des bâfreurs inférieurs à l’Italien frugal et spartiate. »

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