« Ce grand malade qu'était
Nietszche a non seulement accepté son mal, mais a réussi à le dominer et à en
changer le sens. En l'assumant comme partie intégrante de sa propre destinée,
Nietszche parvient à faire de sa maladie l'unique moyen de recouvrer la santé.
Plus précisément, il voit en elle un moyen spirituel car, ainsi qu'il
l'écrit : C'est par l'Esprit qu'on doit aider la Nature. [...] Les
souffrances [...] qui auraient dû l'obnubiler et paralyser ses facultés
créatrices, sont au contraire pour lui des présents inestimables grâce auxquels
[...] il peut atteindre à des hauteurs qui autrement lui seraient demeurées
inaccessibles. [...] Nietszche réussit à transfigurer l'adversité en béatitude,
et en fait l'outil qui décuplera ses facultés créatrices. »
Cela me fait penser à une
réflexion que je m'étais faite à l'époque
de mes maux divers, en date du 15 janvier 1993. Voir ce jour...