Éléonore a allumé la télé, j’ai regardé avec elle un film animalier (aux effets étonnants – j’y ai retrouvé l’un des écureuils japonais de l'autre soir, celui qui place six glands dans sa bouche), elle est montée, je suis resté à la même place avec la dernière demi-heure de Mado (je n’en avais pas le moindre souvenir, mais j’aime toujours autant les films de Sautet) et un documentaire assez réussi sur Romy Schneider (j’étais persuadé qu’elle s’était suicidée à l’aide d’un fusil de chasse alors qu’elle est morte d’un arrêt cardiaque ; d’où ai-je tiré ce fusil ?). Je me sentais assez bien, je ne voulais pas encore monter ; j’en avais assez de la télé et m’a pris l’envie de lire. J’avais essayé au matin, mais sans succès (même le journal). J’avais donc décidé d’essayer du neuf qui ne me demande pas beaucoup d’efforts de concentration ; mais quoi ? (Je ne parviens pas à poursuivre Exley dans mon état.)
21 avril 2014