La critique ne sert à rien. L’analyse, par contre, peut être utile, voire nécessaire, à condition que l’on montre ou fasse entendre ce dont on parle. L’analyse sans l’illustration est vaine et absconde. (Et il n’y en a aucune ; celui qui ne connaît rien de Duchamp n’a qu’à se débrouiller – non, c’est faux : page 159, édition de 1985, figurent deux croquis pour Le moulin à café. Mais pourquoi ceux-ci plutôt que d’autres ?)
172 Castaneda
« Carlos Castaneda […] a décrit l’expérience comparable de son accession à une réalité séparée, sans recours aux hallucinogènes, par l’unique moyen d’une percée intrépide de l’imagination et de la volonté. Encore Castaneda reconnaît-il avoir bénéficié de l’aide de Don Juan, son “ bienfaiteur ”, alors que Duchamp, en empruntant lui aussi la “ voie sèche ”, est parvenu au même résultat mais absolument seul. »
(Je n’ai pas parlé du pédicure. Pour lui, ce n’est qu’un problème d’engelures, il m’a prescrit de la pommade après avoir retapé l’ensemble…)
23 janvier 2019