« Je connais la thèse d’après laquelle toute cette décomposition de chairs et d’âmes serait une préparation à l’effort de libération mystique que représente le Sacré Cœur. Oui, mais quels naufrages avant le port ! L’autre question, qui se pose, est celle de savoir si, dans un tel milieu, un sentiment ressemblant à l’amour, identique à ce que des êtres normaux, propres et sains, appellent l’amour, est possible. Eh bien, oui, je le crois, et de la même façon que la connaissance (qui avec l’amour a tant d’affinités) est rencontrée soudain chez des gens de la campagne très simples, et uniquement attachés aux travaux d’ailleurs difficiles de la terre, et aux soins de la maison. L’amour et la connaissance me paraissent dépendre d’un principe qui n’est pas terrestre. Il y a de puissantes amours dans le bas, qui ne sont pas toujours de simples attractions charnelles, et qui triomphent, par leur excès, de la dégradation ambiante. »