Clermont, au sujet des Halles. Pompeux (je ne
l'ai pas achevé). Court texte à tendance poétique de F. Tristan qui me laisse
très perplexe. (Je pense à l'instant à
l'article dans un récent TRA au sujet de Paris prisonnière de l'anneau de son
périphérique qui l'empêche de croître, de respirer, et la politique
d'urbanisation qui la fige, et je pense à ce que m'avait dit Tashi récemment :
Paris est un musée ; à la différence de Londres, on ne peut rien y construire,
rien y faire en matière d'urbanisme, d'architecture – je pense qu'il a un peu
tort. Mesguisch me tombe des mains :
factice, vide, superbe modèle de poncif, comme une caricature, avec cette
étonnante contradiction dès les première lignes : « le théâtre en France se
porte bien », puis, après une poussive démonstration qui s'achève par cette
équation : mort = vivant : « C'est au contraire lorsque le théâtre montrera des
signes extérieurs de bonne santé qu'on pourra s'inquiéter pour lui. » (p. 173)
C'était à l'époque où il était encore à St Denis, c'est-à-dire avant Lille d'où il vient
de partir en ne laissant derrière lui que la trace d'un superbe ratage, celui
que seul peut commettre un être odieux et infatué de lui-même au point
d'atteindre le total aveuglement. Guillaume Gillet, auparavant, texte qui a le
mérite de la sobriété. Michel Seuphor, rien à dire. Norge, itou. Le dernier
texte aurait pu être intéressant s'il n'avait été si convenu : Alain Bernier,
Roger Meridat qui signent un article envoyé par Tag, Membre de la Société des
Chiens de Lettres. Quelques œuvres graphiques sans intérêt illustrent le tout.
14 avril 2000