Pour essayer de penser à autre chose, j'ai commencé Les derniers mystères de Paris. Je suis étonné qu'ils soient de 1958. Étonné aussi par le type de récit. Je m'attendais à tout autre chose je ne saurais dire exactement quoi. Bref, c'est du Dard classique, autant au niveau de l'intrigue femmes ambitieuses, cruelles, calculatrices, hommes pantins que du style. C'est son côté gauche, maladroit, scolaire. C'est irritant, décevant. Mais le récit est tout de même prenant ; suffisamment pour que je poursuive. Mais je me pose néanmoins une question : qu'est-ce qui peut justifier tant de pages pour un récit qui d'ordinaire tient largement dans un petit volume ?
19 septembre 1990