« Les uns, par un travail
excessif, abusent de leur résistance physique ; les autres
la compromettent en se livrant à des plaisirs dangereux. Tous
les excès, quels quils soient, excès de travail ou excès
de plaisir, finissent par entraîner un déséquilibre de
lorganisme. Il faut savoir se reposer après un travail
pénible, mais il ne faut pas, sous prétexte de se détendre,
sadonner à des distractions exagérées ou
malsaines. »
« Le débauché use sa santé à la recherche de ses satisfactions avilissantes et sexpose à contracter des tares physiques quil transmettra à ses descendants. Et quand le plaisir poursuivi ne serait pas dangereux en soi, sa répétition trop fréquente risque de lasser et de décevoir. Toujours du plaisir nest plus du plaisir, dit le proverbe populaire. »
« La première condition pour être heureux est de ne pas attendre le bonheur du dehors, mais de soi-même. Soupirer après la richesse quon na pas et quon risque de ne jamais posséder ; aspirer à une situation pour laquelle on nest pas fait ; envier les plus favorisés du sort, tout cela nest pas seulement mauvais en soi, mais contribue encore à gâter les joies simples et bonnes qui pourraient fleurir nos existences. »
« Le goût des plaisirs nobles peu à peu contracté, cet amour des choses vraiment belles éloigne des laideurs et préserve des plaisirs grossiers. Comment se plaire à la gloutonnerie, à livrognerie, à la débauche, aux spectacles ignobles, quand on peut, en famille ou avec quelques amis choisis, faire une jolie promenade, aller visiter une cathédrale, un musée, se perdre dans les rues pittoresques dune paisible ville de province, jouir de lair, de la lune, du ciel étoilé, du soleil et des fleurs ? »
1er octobre 1997