
Mais en réalité l’auteur
est Paul Delair puisque précise le sous-titre : Comédie en
quatre actes et en prose d’après Shakespeare… Curiosité,
que je ne lirai pas et dont je ne pourrais faire la comparaison avec
l’original pour l’instant. Et je me pose la question
suivante : que signifie d’après
quelqu’un ? Et comment un autre en devient-il l’auteur ? Le
fait qu’il l’ait traduit – encore que rien, sinon la
logique, n’indique que ce soit lui – en fait-il
l’auteur ?… C’est de 1959 à la Librairie
Théâtrale des Éditions Billaudot, Paris, qui, outre ce texte intrigant, propose
en deuxième de couverture des disques de bruit (sic) et en dernière page la
vente de Moustaches, barbes, perruques. On peut trouver un bouc en
cheveux sur élastique à 200 F,
une marquise blanche à 690 F,
une perruque « vieux beau » à 640 F, une autre perruque Bourvil au même
prix, et pour clore, un nez caractère et d’ivrogne
pour 22 F… En troisième de couverture : tout
l’appareillage électrique pour les scènes et en quatrième, les fards
marque Yamilé (la meilleure marque française) dont les fonds de teint (ivoire
rachel foncé, terreux pour vieillard,…), le mastic pour faux nez, la
crème à démaquiller, le crayon pour lèvres, le crayon de bois pour le fard,
la vaseline… (14, rue de l’Échiquier, Paris Xe)
Cet exemplaire porte le tampon de l’École Normale d’Instituteurs à
Coutances dans la Manche. Les trajets que sont amenés à parcourir les livres
durant leur existence m’ont toujours laissé rêveur…
26 janvier 1998