À Agostin, je suis rentré dans un tabac. « Ho bisogno di un quarderno, per favore. » « Piccolo o grande ? » Je suis sorti avec un piccolo très moche que je n’ai pas su lui refuser. À Giacomo, j’ai hésité à prendre un spritz. J’ai pensé que ça n’allait pas être très bon pour mon travail. Je me suis tout de même installé, en ai pris un en lisant « La prima notte » et « ‘More » du recueil de Luca. À présent, je suis sur la terrasse de l’appartement. Dans une grande cour voisine, un couple prend le frais sous un parasol. Dans la cour du rez-de-chaussée, parlent deux Françaises. Je ne suis pas étonné : en me penchant dans l’après-midi, j’avais vu un exemplaire de l’Immonde sur la table de jardin…
22 juin 2010