
Gadenne parle de
Dostoïevski, alors je prends Dostoïevski, dans la souffrance, L’Adolescent
qui est là depuis des années… Cet exemplaire, premier volume
d’une publication de deux aux éditions La Boétie Bruxelles 1946 (et
je m’aperçois à l’instant qu’en fait il s’agit
d’un roman en trois parties et j’étais persuadé que les deux
formaient la paire), porte mon ex-libris daté du 31 mars 1994. Mystère. Je
n’ai pas le souvenir d’avoir lu ce livre, d’autant qu’à
l’époque, je ne possédais que le premier tome, le second ayant été trouvé
chez Pêle-Mêle quelques années plus tard, et je me souviens parfaitement
d’avoir remis la lecture à plus tard. Mais, autre surprise, je retrouve à
l’instant, à l’intérieur, un marque-pages portant une note :
« p. 106 et l’hygiène ? ». J’ai vérifié au cas, très
improbable, où il y aurait eu interversion de marque-pages d’un livre à
un autre : il y est bien question d’hygiène. Alors ? Et pour
clore, troisième surprise, les pages ne sont pas coupées jusqu’au
bout. Cela signifie que le précédent lecteur n’a pas jugé utile ou
n’a pas eu l’énergie suffisante pour couper tout le volume en une
seule fois en supposant qu’il ait appliqué la règle générale qui est de
couper les pages dans leur totalité avant d’entamer la lecture, ou, ce
lecteur étant moi, et étant donné que j’applique la règle de la coupe au
coup par coup (que, du reste, j’ai délaissée pour les deux Gadenne,
j’ignore pourquoi), que j’ai arrêté à ce point-là ma lecture, une
lecture dont je n’ai pas le moindre souvenir. Je ne suis pas encore allé
vérifier sur le site…