J’ai achevé Despentes. C’est un essai, en tout cas, ça en a l’air. La différence avec ceux officiels, c’est qu’elle parle d’elle, et elle sait de quoi elle parle. Viol, sexe, prostitution, les hommes, les femmes. C’est bien. (Je me demande toujours ce qu’elle fout chez les Goncourt ; Virginie Despentes, académicienne Goncourt. « Va te faire enculer », dit-elle…) J’ai jeté un œil au huitième épisode de MA, sans la moindre conviction ; faut-il vraiment que je rende la chaleur responsable de tout ?... (Et j’ai un très gros retard de saisie, je ferais bien de m’y mettre...) King Kong, voir p. 138, extrait d’une lettre de Jean-Paul à Simone. « Peux-tu » – non : « voulez-vous être assez bonne pour donner mon linge (tiroir inférieur de l’armoire) à la blanchisseuse ce matin ? » Je me suis aussitôt demandé en quoi consistait ce linge (des caleçons pleins de caca et/ou de jus ?). Et il ne précise pas qu’il est sale, son linge. Cela paraît logique ; ça ne l’est pas forcément. Il pouvait avoir une relation quelconque avec ladite blanchisseuse et aurait voulu, par ce biais, le porter à la connaissance de Simone (avec un petit message à l’intérieur d’un slip) ; ou il n’y aurait pas eu de linge du tout dans le tiroir inférieur de l’armoire, mais des photos cochonnes, par exemple, ou un objet quelconque propre à déstabiliser Simone… Je suis étonné qu’elle ne se soit pas posé la question (Virginie, pas Simone – Simone aussi, du reste)…
10 juillet 2019