Puis p. 83, la restauration des Pélerins d'Emmaüs, de Rembrandt. D'où la question qu'il pose, et que je me pose,au sujet de la restauration des tableaux. Faut-il les restaurer ou non ? J'ai souvent été tenté de penser que oui. En lisant aujourd'hui l'avis d'un opposant, je me pose de nouveau la question, question que du reste je m'étais posé en considérant certaines toiles de Turner à la Tate Gallery dont certaines présentaient de nettes et presque inquiétantes craquelures... Je relève aussi à la page 132 (Degas) : « L'art pour le peuple ! Quelle tristesse ! Le beau est un mystère... » (Bon nombre de personnages connus circulent dans ces pages, dont beaucoup de l'univers de Proust. Des liens se renouent... et je regrettais tout à l'heure, en en parlant à Éléonore, de l'avoir, Proust, justement (ou plutôt injustement) délaissé ; mais aussi Faulkner dont je n'ai toujours pas achevé la lecture de l'œuvre dans le texte. Ne ferais-je pas mieux d'abandonner toute lecture au profit de ceux qui n'existent plus en moi que sous forme de pensées, et de souvenirs et qui ne devraient être que mes seuls phares ?)

26 février 1998