p. 26 les inscriptions de Restif. Très beau.

p. 30 les Goncourt et Marcel Sauvage (?) qui parle :
« les Goncourt ont donné à leurs nerfs, à leurs sentiments, à leur cœur, l’exutoire qu’ils n’ont pas voulu ni su trouver dans une vie amoureuse, en écrivant leur Journal. Chaque soir, ils ont fait l’amour avec leur Journal, non parfois sans explications, sans gémissements, sans colère et sans rage… l’amour même. »
Il m’est difficile de lire cela sans réprimer un petit pincement, moi qui actuellement parle tant d’amour sans le faire…

p. 45 les journaux intimes anonymes, ou plus exactement qui appartiennent à « l’ordinaire ». En chapeau : « un guide à sa vie ». Oui, bien sûr. Je m’étais justement demandé quel sens pouvait avoir la tenue d’un journal par des personnes qui le conserveraient à jamais par-devers eux. Voilà la réponse. Guide. Évidence. L’article est de Philippe Lejeune qui, à cette époque, en 1988 donc, avait entrepris une étude sur les « journaux » intimes. L’idée m’est venue de lui adresser un exemplaire de Journals. Même huit ans après les faits. Pourquoi pas ?