Dormi près de neuf heures. Engourdi, comme ankylosé, j’ai peine à me mouvoir. Il fait moins chaud, gros orage cette nuit, nous hésitions à nous rendre à quelque puce. Bref, je me traîne. Loggia, je vais tenter d’entamer Meursault, contre-enquête de Daoud (il me semble que j’avais déjà fait une tentative)… (« L’hirondelle de Mia » ; elle me parlait de son vélo et d’elle dessus : « Tu m’avais appelée comme ça dans l’un de tes livrets, je ne sais plus lequel ; ou alors, tu parlais de quelqu’un d’autre… » « Ah bon ? » Je n’en ai pas le moindre souvenir. J’ai entamé les recherches : jusqu’en 2002, rien dans le journal, quant aux livrets (il est possible que je l’aie ajouté ensuite pour la publication), j’ai commencé, ça risque d’être long, fichier par fichier…) (Finalement, j’ai tout passé en revue, rien. J’ai le souvenir d’une image d’elle sur sa bicyclette, mais il ne s’agissait pas d’hirondelle, mais d’éclair ou de zéphyr, je ne sais plus ; en même temps, je me vois bien la comparer à une hirondelle, ça lui va très bien…)