C’est ce qu’ils veulent faire et font aux rares occasions qu’ils auront de se voir une fois leur amour déclaré : toujours se voir en compagnie d’un tiers. Il y avait une fin imaginable et juste qui aurait consisté à ce que, d’un commun accord, ils renoncent tout à fait à toute espèce de contact autre que celui des mots et laissent ainsi se poursuivre leur amour jusqu’à disparition. J’ai vaguement attendu cette fin-là.

(Un amour pur, immaculé, de pure spiritualité ou
d’intellectualité, soit. Mais, en définitive, pour quoi faire ?)