J'aime bien la proposition de
Léon Wuidar, une sépulture transparente et anonyme...
Au fait,
ma réponse :
« Je n'ai pas la moindre intention de mourir, mais au cas
où : comme tout un chacun, je suis détenteur d'une
parcelle du monde. Le monde fonctionne selon la loi du
“ tout en un ”. De ce fait, lorsque je
disparaîtrai, disparaîtra avec moi cette parcelle du monde dont
je suis l'unique détenteur et, par conséquent, selon la loi, le
monde entier. Pourquoi donc irais-je me préoccuper d'une
quelconque sépulture ou épitaphe puisqu'au moment où je
fermerai les yeux, le monde avec moi disparaîtra ? »
(Aujourd'hui, dix-neuf ans après, combien sont-ils encore
vivants ?
et comment les autres sont-ils morts ?)
21 juillet 1998