Si j’ai achevé le puzzle (je ne serais pas allé au lit sans l’avoir terminé), j’ai aussi achevé le Voyage. J’y étais résolu. Une fois rentré et changé, je l’ai pris par la main, déterminé à le terminer après le repas. C’est ce que j’ai fait : le sofa jaune du jardin d’hiver après la vaisselle et le café. Il restait une vingtaine de pages (quand l’ai-je entamé ?). L’impression que j’avais depuis le départ de Baryton s’est confirmée : celle d’un relâchement de l’écriture ; pas dans le sens d’un laisser-aller, comme s’il aurait voulu se débarrasser au plus vite de son texte et bâcler la fin, mais un lâché, comme on lâche un chien, comme si pendant deux ou trois cents pages il s’était retenu, bridé et qu’à un moment donné, il en avait eu assez et s’était enfin donné la liberté. (Les lecteurs du Renaudot l’ont-ils lus jusqu’au bout ?) J'ai relevé le paragraphe final

 

30 novembre 2012

 

retour