J’avais oublié Ramuz au rez-de-chaussée, j’en ai profité pour reprendre le Voyage au lit. C’est tout de même un texte magnifique et extraordinaire, et j’ai toujours autant de peine à croire qu’il soit sorti d’une tête à cette époque (qu’est-ce que ça veut dire exactement ?) – en même temps je songeais à l’énigmatique Nau qui le précède de trente ans, lui aussi auteur fulgurant, et sacré de la même façon (je veux dire par un prix littéraire)...
20 novembre 2012