« Le concept de flânerie, déambulation urbaine sans but, le flâneur, a été supplanté. Nous sommes entrés dans l’âge du suiveur, des parcours effectués avec une intention – l’œil acéré et unsponsored [je ne comprends pas]. Le suiveur est notre modèle : randonnées délibérées, sans lambiner, sans regarder ; pas le temps de savourer les reflets dans les vitrines des magasins, d’admirer la ferronnerie de l’Art nouveau, les boîtes d’allumettes attirantes sauvées du caniveau. C’est marcher avec une thèse. Avec l’idée d’une proie… Le suiveur est un flâneur qui sue, un flâneur qui sait où il va, mais ignore pourquoi ou comment. »