« L’orologio è il primo simbolo di Shandy, – scriveva Carlo Levi, – sotto il suo influsso egli viene generato, ed iniziano le sue disgrazie, che sono tutt’uno con questo segno del tempo. La morte sta nascosta negli orologi, come diceva il Belli; e l’infelicità della vita individuale, di questa frammento, di questa cosa scissa e disgregata, e priva di totalità: la morte, che è il tempo, il tempo della individuazione, della separazione, l’astratto tempo che rotola verso la sua fine. Tristram Shandy non vuol nascere, perchè non vuol morire. Tutti i mezzi, tutte le armi sono buone per salvarsi dalla morte e dal tempo. Se la linea retta è la più breva fra due punti fatali e inevitabili, le digressioni la allungheranno : e se queste digressioni diventeranno così complesse, aggroviagliate, tortuose, così rapide da far perdere le proprie tracce, chissà che la morte non ci trovi più, che il tempo si smarrisca, e che possiamo restare celati nei mutevoli nascondigli. »
« L’horloge est le premier symbole de Shandy, écrivait Carlo Levi, sous son influence il est produit, et alors commencent ses malheurs, qui sont tout un avec ce signe du temps. La mort se tient cachée dans les horloges, disait Belli ; et l'infortune de la vie individuelle, de ce fragment, de cette chose sectionnée et désagrégée, et privée de totalité : la mort, qui est le temps, le temps de l’individuation, de la séparation, le temps abstrait qui roule vers son terme. Tristram Shandy ne veut pas naître parce qu’il ne veut pas mourir. Toutes les armes, tous les moyens sont bons pour échapper à la mort et au temps. La ligne droite est le chemin le plus court pour joindre deux points fatals et inévitables, mais les digressions l’allongeront : et si ces digressions deviennent infiniment complexes, embrouillées, tortueuses, et à ce point rapides qu'elles en perdraient leurs propres traces, qui sait si la mort ne serait pas introuvable, si le temps ne s’égarerait pas, et que nous pourrions rester dissimulés dans des caches changeantes. »