J’ai presque achevé le Claudel entamé hier soir. C’est remarquable (en même temps, quelque chose me gêne : je pense souvent à ce livre dont j’ai oublié le titre et le nom de l’auteur – il était passé à On n’est pas couché, le livre est consacré à Cimino –, surtout au niveau du ton, et je me suis demandé, à un moment donné, dans quelle mesure il n’y aurait pas une certaine tendance qui, dans l’écriture, les préoccupations, la construction un peu sauvage apparentée au journal – le fil du fil, la dérive contrôlée –, les ferait se confondre – et ils seraient donc interchangeables. Ce texte n’est pas une fiction contrairement aux deux précédents que j’ai lus de lui, et, par moments, je m’y suis un peu reconnu ; c’est gênant… (Je cherchais un mot pour qualifier ce texte et surtout celui qui l’écrit ; je pensais à « simplicité », à « authenticité », mais c’est peut-être « honnêteté » – mais est-ce que ça veut dire quelque chose écrire avec une grande honnêteté ?)