Nous avons passé un peu de la soirée ensemble devant la télé à regarder la seconde mi-temps de France-
Suisse : allions-nous être incommodés jusqu’au plein de la nuit par les klaxons et autres cris de fureur ?
La France a gagné, il y a à peine eu quelque klaxons : Tourbe n’est plus en France ; si ça avait été l’Algérie, ça aurait été
le foutoir jusqu’à l’aube, comme c’est arrivé il y a quelques années. Auparavant, j’avais poursuivi Camilleri dans le salon
d’hiver après avoir fui le jardin : les enfants des voisins s’entraînaient à la victoire proche à l’aide de trompettes.
Après le petit déjeuner, j’ai achevé Camilleri, dans le jardin étonnamment calme. L’enquête est sans grand intérêt, la langue assez leste, il y a des petits plats, et c’est de l’italien. J’en aurais bien lu un autre. Tout ce qui me reste en italien, c’est le Calvino toujours non achevé – septembre de Mai aussi –, mais je ne suis pas sûr que ça soit le moment de reprendre ce texte…
21 juin 2014