Pour notre dernier jour, elle a désiré un second spritz ; j’ai acquiescé. Étrangement, le premier ne me monte pas du tout à la tête ; il est sans doute de meilleure qualité, et j’ai remarqué, à la première gorgée, qu’il était pétillant. « I hope it’s not five euros », a-t-elle dit… Le serveur est chinois, il s’appelle Paolo. La première fois que j’avais pris un verre ici, c’était lors de mon premier séjour solo ; le serveur au bar était chinois ; j’ignore s’il s’agit du même… Nous sommes passés par Toletta, je n’ai pas pensé à jeter un œil (je n’ai toujours pas le second volume des Fiabe de Calvino – c’est vrai que j’aurais pu acheter un Calvino). Le vieil homme à la table d’à côté est en fauteuil roulant électrique ; il vient de partir accompagné d’un autre homme en direction du Ponte dei Pugni. Il ne pouvait évidemment pas le passer ; ils ont tourné à droite dans une calle dont j’ignore le nom. Il doit y occuper un rez-de-chaussée.
3 avril 2015