De l’histoire d’un mot qui, d’une certaine manière, me hante depuis une vingtaine d’années, ou, pour le moins, m’intrigue beaucoup : « serendipity », sur lequel j’étais tombé tout à fait par hasard dans le dictionnaire qui donnait cette étrange et belle définition (et pour lequel aucun correspondant français n’existait) :
« don de faire par hasard des découvertes
heureuses ».
Je trouve ici ce mot francisé et plus loin expliqué :
« Le mot vient de Serendip, nom d’une île imaginaire de la mythologie arabe. Selon la légende, l’île de Serendip est située dans l’Océan Indien ; elle semble surtout placée sous la bonne étoile. Car les incessantes erreurs, maladresses ou bévues commises par les trois princes de Serendip finissent toujours par tourner à leur avantage. Le Britannique Horace Walpole est le premier, dans une lettre datée du 28 janvier 1754, à forger, à partir du nom de l’île et de sa légendaire bonne fortune, le néologisme de serendipity. »