Je poursuis Le grand écart, entamé sans grande conviction, manque d’allant lié à mon état et non à la lecture, d’autant que la facture m’y incite beaucoup, bel exemplaire de 1923, à la Librairie Stock, couverture rosâtre, légère salissure et eczéma des pages, présentation très aérée. Ça m’a donc attiré, et ça m’intéresse ; touches, vapeurs, accents, brise d’irréalité. C’est beau et lassant à la fois. Je suis un peu étonné que cette écriture démantelée (qui m’agace et m’attire à la fois) ait pu être publiée à cette époque. Mais qu’est-ce que je connais de cette époque, je veux dire : précisément ?...
23 octobre
2001