Livre du jour, lu dans
la journée, notes :

 
Cendrars, c’est la baroude, la bosse qui roule, les rencontres, les souvenirs, les anecdotes, les personnages (mais il paraîtrait qu’il n’a pas tant voyagé que ça ; en fait, aurait très peu voyagé, jouant l’aventurier à domicile ; ça serait plutôt pour me plaire)… Mers, matelot, mousse. Et les horizons. Voyages. La guerre (la première)...

p. 87, Benjamin Nouvel-An,
sosie de Charlot...

Cendrars est un être vivant dont il m’arrive parfois d’envier certains traits de caractère, même s'ils vont à l’encontre de mes conceptions (c'est peut-être pour cela qu'il y a cette envie)… Sur la bande, il y a sa tronche au béret, pomme de terre lunaire (mais, étrangement, sans son inséparable cigarette – la même que celle de Prévert qu’ils se partageaient volontiers pour les photos)...

Nouvelle Zélande, p. 112 à 116,
pour Sue...

Pourquoi appeler ce texte roman, qui n’en est manifestement pas un, plutôt que récit, c’est ce qu’il est en réalité ? J’ajoute : histoire de Dan Yack et de Mireille, sa « petite fille » (elle l’appelle « mon grand ») qui ne l’est pas ; en réalité, elle est son amante, ou plus exactement son aimée puisque jamais il ne l’a touchée...

(Au début du marque-pages, pour mémoire : Depuis début août, Gérard a disparu. Où est-il ? Au ciel ? dans une tombe ? chez une femme ? dans un train ? dans une île ?…)

4 novembre 1997