Petit salon, frais, ciel couvert, menace de pluie, gênes lombaires depuis hier (j’ignore si ça a un lien ou non ; il n’empêche que cela faisait plusieurs semaines que j’étais tranquille de ce côté-là). In cold Blood. Ça passait à la télé, je sortais d’un western un peu risible de Levin avec William Holden et Glenn Ford (c’est pour Glenn Ford que je l’avais regardé – il n’y est pas très convaincant). Je l’avais vu, puis lu. J’ai tout de même regardé les premières images et je me suis vite aperçu qu’il ne s’agissait pas du même. Celui-ci est de Richard Brooks, des années cinquante, je pense. Je ne me souviens plus de l’autre, mais il me semble qu’il était plus fidèle (Capote y apparaît – incarné) et l’accent est davantage porté, comme dans le livre, sur les relations entre l’écrivain et Perry. Il est plus efficace. Mais efficacité est-il le terme ? Peut-être, dans la mesure où le premier m’avait marqué, au point que je lise le texte aussitôt après. (J’avais apprécié le fait que dans le second, celui de Brooks, rien n’était montré du carnage, du moins dans le début du film puisqu’il apparaîtra vers la fin, raconté, comme dans le texte, par Perry – mais édulcoré, cette scène manque de force ; est-ce un bien ? pour moi, oui, je n’avais pas envie d’images réalistes et brutes)…
30 juin 2020