Viet-Nam,
toujours. Un journaliste de Hanoï :
«
Alors, devant ce néant dont nous refusons le rictus, notre pays
n'est plus qu'un immense combat. Nos buffles eux-mêmes ont
appris à se méfier des Américains. Et nos abeilles sont
entraînées à attaquer l'ennemi. Pour cela, nous revêtons des
mannequins d'uniformes pris à nos adversaires et nous les
enduisons de miel. Nous recommençons l'opération jusqu'à ce
que, à la seule vue des G.I., nos frelons aient le réflexe de
Pavlov de se précipiter sur son visage.
Est-ce
vraiment plus abominable que le napalm ?... »