Manue, banque, puis café dans le jardin avec la suite et presque fin de Brodeck. Je pense sans cesse à Ramuz. Pas pour le style, mais pour le « décor », l’ambiance, le ton ; la montagne, le village refermé sur lui-même, la vie rude, les gens durs, fermés, obtus, parfois cruels. J’en suis à la mort du cheval et de l’âne de l’Anderer et je pense à ces deux textes de Ramuz qui m’ont tant marqué : le chien précipité dans un puits par son maître, le cheval mort à force de souffrances que lui infligeait son « maître »…
9 septembre 2016