la beauté des choses, p. 234

Je prends le risque d’aplatir le livre

 

Proust et le surréalisme, p. 242

« Il demeure parmi nous l’introducteur d’une poésie du réel transfiguré par la métaphore et par l’analogie. A ce titre, il mériterait, autant qu’Apollinaire et que Nerval, d’être compté parmi les devanciers du surréalisme. »

 

Dieu p. 272

« […] si Proust ne nomme pas Dieu, c’est peut-être par une sorte de respect,

de loyauté, de pudeur. Mettons que son nom n’a pas de nom et qu’il l’aime sans le savoir. »

 

Un rêve cette nuit : je lis et m’aperçois au bout d’un moment que mes doigts sont tachés d’encre bleue. J’ouvre le livre et constate qu’entre certains pages coule de l’encre bleue. Je cherche un endroit où le poser pour essayer de le nettoyer ou pour au moins endiguer cette coulée ; je me trouve dans une cuisine où il y a deux tables ; les deux n’ont pas été nettoyées d’un précédent repas, il n’est pas question d’y poser le livre et je me trouve complètement perdu… À un moment donné, peut-être dans un autre rêve, est apparue Lilas…

 

29 mars 2019