Bonsoir Guy Grudzien,

J’ai reçu votre livre hier [Pala Fenice]. Je voudrais me ménager un espace-temps protégé pour le lire, en dehors de cette effervescence pré-électorale. J’ai été et suis encore submergé de messages avec des articles, des vidéos, et les programmes des onze candidats et aussi de coups de fil, venant d’amis... J’aime déjà votre papier couleur « glace à la vanille » (ce n’est pas de moi, c’est dans une nouvelle de Ray Bradbury) ainsi que l’encre violette, une couleur que j’apprécie depuis ma prime enfance.

Pour ce qui est de Venise, c’était un vieux rêve pour voir cette œuvre d’Art aux pieds dans l’eau, mais hélas j’ai une retraite ridicule qui me permet juste de survivre, comme beaucoup...

Pour les livres de Carlos Castaneda, j’ai simplement suivi l’ordre de parution. Un ami m’avait prêté L’Herbe du diable et la petite fumée en 1977, c’est le best seller qui a lancé Carlos Castaneda, ensuite j’ai acheté rapidement les autres : Voir, Le Voyage à Ixtlan, Histoires de Pouvoir et Le second Anneau de Pouvoir. Puis dès leur parution : Le Don de l’Aigle, Le Feu du Dedans et enfin La Force du Silence, ce dernier est le seul qui me reste, un rescapé très abîmé et avec plein de marques... Je crois que c’est le dernier livre écrit du temps où Juan Matus le « Nagual » de Carlos Castaneda était encore vivant dans notre monde... Je vous souhaite une belle et grande lecture de ses livres. N’écoutez pas ses détracteurs, vous le savez puisque vous écrivez : la critique est facile mais l’Art est difficile.

Nagualement.

Emerald Burnhoven

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