Je suis sorti en fin d’après-midi sous une très légère bruine. Le supermercato était fermé, je suis allé à celui de Piazzale Roma. Sur le chemin du retour, je regardais autour de moi, me sentais bien. J’ai déposé les sachets de courses, ai mangé un morceau et suis ressorti. Je n’avais pas de but précis, je me suis dirigé vers San Stae et de là vers Ca’ Pesaro pour voir s’il n’y aurait pas d’expos intéressantes. Rien n’était programmé. J’ai poursuivi un peu a caso en direction de San Polo. Je me suis retrouvé à San Cassan et de là, me suis perdu, ai dû par deux fois rebrousser chemin. Finalement, je me suis retrouvé à Agostin et j’ai pris par Scuola Grande di San Giovanni pour remonter par Rio Martin o Gazzotti, terrain connu. Tout était pratiquement désert. Joie. Je me serais bien arrêté quelque part pour prendre un spritz, mais il y avait très peu de bars ouverts et aucun avec terrasse. En empruntant toutes ces calle et rami déserts, j’ai pensé à Casanova. Il me semble que c’est la première fois que je pense à lui à Venise. Je me suis promis de relire le premier tome d’Histoire de ma vie...
8 décembre 2010