Casanova, suite. Je passe du premier volume au deuxième : il quitte Rome pour gagner Constantinople... Sollers dit que c'est un chef d'uvre, Lacassin dit que c'est un chef d'uvre. Pour ma part, je n'en sais encore rien, et à dire vrai, je m'en fiche. Ce que je sais, c'est que c'est vif, libre, réjouissant. La langue est belle avec ses maladresses et ses italianismes, avec sa sincérité, ses images sensuelles et jouissives, de sensualité et de jouissance, qui racontent un temps de plaisir où les filles et les dames s'offrent avec naturel, grâce et esprit.
Casanova ou l'heureuse
alliance de l'esprit et de la chair,
la chair qui ni n'abdique ni ne se soumet, mais répond,
comme à une invite, adressée (non empressée)...
12 avril 1999