« Une raison sommaire a fait dire aux praticiens que le plaisir de la femme doit être plus grand, puisque la fête se fait dans sa propre maison, et cette raison est très plausible, car avec toute sa commodité, elle n’a besoin que de laisser faire ; mais ce qui rend la vérité palpable à un esprit physicien est que si la femme n’avait pas plus de plaisir que l’homme, la nature ne l’intéresserait pas à l’affaire plus que lui ; elle n’aurait pas plus de besogne que lui, et plus d’organes ; car, quand ce ne serait que cette bourse qu’elles ont entre l’intestin rectum et la vessie, qu’on appelle matrice, et qui est absolument une partie étrangère à son cerveau, et par conséquent indépendante de sa raison, il est certain qu’on peut bien concevoir la possibilité de la naissance de l’homme sans qu’un mâle l’ait semé, mais jamais sans qu’un vase l’ait contenu et réduit en état de pouvoir résister à l’air avant que de sortir à la lumière. »