« Après son départ, c’est Leonilde qui déshabille sa mère, tandis qu’après avoir enveloppé mes cheveux dans un mouchoir, je jetais mes habits au milieu de la chambre. Elle dit à sa fille de se coucher près d’elle :

– Ton père, lui dit-elle, ne s’occupera que de ta mère.

– Et moi de l’un et de l’autre, répondit Leonilde ; et de l’autre côté du lit, elle se déshabille entièrement, et se couche près d’elle, disant qu’en qualité de père, je devais être le maître de voir tout mon ouvrage. Sa mère en est vaine, elle l’admire et elle jouit voyant que je la reconnaissais plus belle. Il lui suffit de se voir au milieu, et que ce ne fût que sur elle que j’éteinsse le feu, dont elle me voyait brûler. La curiosité de Leonilde me ravissait l’âme. »