Je me suis levé tard, ai poursuivi Il Duello, sans ennui ni plaisir (l’appareil critique est plus intéressant que le texte lui-même), en sentant monter en moi un malaise que je connais bien et relie à l’excès de tabac (ou au tabac simplement puisqu’il n’y a pas à proprement parler d’excès, à moins que huit au lieu de six puisse être considéré comme excessif). Comme de fait, ça s’est installé et j’ai eu du mal à fixer mon attention sur l’écran. J’ai tenté de revoir le 4 mai (si médiocre que j’ai presque envie de le supprimer), en vain, puis je me suis mis à la mise à jour du Livre. Gonzague est arrivé pour la répétition de Fauré. Je craignais le pire, mais ça ne s’est pas trop mal passé, encore que Tristesse m’ait encore échappé (voilà un mystère à élucider : comment se fait-il que j’accroche sur une partition que je connais parfaitement ?). Nous avons réussi à en tirer péniblement une prise correcte. Puis nous avons vu Au bord de l’eau qui, contre toute attente et en ce qui me concerne, a été plus qu’honorable (alors qu’elle nécessite une technique pianistique que je n’ai pas, comprenne qui peut). Je suis ensuite remonté pour poursuivre le Livre. J’allais un peu mieux...

 

19 décembre 2011